Au centre du débat d’orientation figuraient 8 grands projets dont le montant dépasse le seuil de 10 millions d’euros. Il s’agissait des projets suivants:
- le bâtiment administratif pour la Police grand-ducale à Luxembourg-Verlorenkost
- la Bibliothèque nationale à Luxembourg-Kirchberg
- le Lycée technique du Centre et Lycée technique Michel Lucius
- l’ancienne école américaine (Max-Planck-Institut)
- le Lycée classique d’Echternach
- le HMC Capellen
- le pôle d’échanges multimodal de la gare d’Ettelbruck
- la modernisation de la ligne ferroviaire Luxembourg-Kleinbettingen
Réaction de Claude Wiseler
Claude Wiseler a rappelé que le gouvernement avait lancé pour les années 2009 et 2010 un plan de soutien à la conjoncture qui sera poursuivi en 2011 à un niveau moins prononcé.
Il a expliqué que la sélection des projets d’infrastructures retenus par le gouvernement s’était opérée en fonction de 3 critères.
Selon Claude Wiseler, il a fallu tout d’abord "achever ce qu’on a commencé" car "si on n’achève pas aujourd’hui la construction de ces projets alors le risque est grand que le coût final des travaux sera encore plus élevé". S’ajoute à cela qu’"une série de nouvelles obligations apparues en 2010 voire 2011 ont augmenté le montant des dépenses", a remarqué Claude Wiseler en soulignant "qu’il y a néanmoins un large consensus sur la nécessité de financer la réalisation de ces nouvelles obligations". Enfin, il y a, selon Claude Wiseler, une série de projets pour lesquels l’urgence s’impose. À titre d’exemple, il a cité la construction de la route du Nord qui devrait être achevée 2014, le centre de conférence à Kirchberg dont les travaux devront être finalisés en 2012 et le Lycée Belval.
Le ministre Claude Wiseler a expliqué que "des choix ont dû être opérés et que des priorités ont dues être fixées". Une priorité sera accordée, selon le ministre, aux constructions d’établissements scolaires, aux projets sociaux, aux centres de recherche et aux projets européens. "Ces projets doivent être construits et constituent une grande partie du budget ", a précisé Claude Wiseler. "Si la réalisation de certains projets a été différée pour des raisons financières, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne seront jamais réalisés", a-t-il également tenu à remarquer en ajoutant" qu’il "pratique une politique responsable".
À l’issue du débat, les députés ont marqué leur accord à la réalisation des projets en cause.